" On peut-être grand, même sans beaucoup de moyen, il suffit d'être à la hauteur de l'histoire ". Conférence de Presse du 10/03/1952
Photo de gauche prise le 27 avril 1969 dans un bureau de vote de Colombey-les-deux églises, lors du référendum du 27/04/1969. Le Général de gaulle démissionna quelques jours après l'échec du Sénat et de la Régionalisation.
Photo de droite prise à Concarneau le 8/09/1960
Dans les mois à venir, la société française va vivre une période de réforme que j'appelerais plutôt de régression sociale et salariale. Je suis abasourdi par les nombreuses mesures qui vont être prises, arbitrairement, par l'Elysée et le Gouvernement.
Avant de détailler, dans les jours prochains, les "réformes" qui nous serons imposées, je tiens à vous citer un extrait du discours du Général de Gaulle,prononcé à Lille, sa ville natale, le 1er octobre 1944 :
" Au point où nous en sommes, il n'est plus possible d'admettre ces concentrations d'intérêts que l'on appelle, dans l'univers, les trusts, qui ont pu correspondre à une période donnée de la mise en valeur des ressources de la terre, mais qui ne répondent plus aujourd'hui aux nécessités d'une organisation économique réformée, de même que, dans le passé, la féodalité militaire cessa de répondre aux nécessitésde la défense....., pour cette mise en valeur en commun de toutes les ressources du pays, il y a des conditions à remplir dont la première est évidemment que la collectivité, c'est-à-dire l'Etat, prenne la direction des grandes sources de la richesse commune et qu'il contrôle certaines des autres activités, sans, bien entendu, exclure les grands leviers que sont, dans l'activité des hommes, l'initiative et le juste profit....".
2 commentaires:
Je vous remercie de me donner l'occasion de rebondir sur les propos tenus par le Président de la République, Charles de Gaulle,
il y a plus de quarante ans.
Déjà à cette époque,il n'avait guère de considération pour les partis politiques. "...Ainsi que je l'ai promis, je donnerai donc la parole au peuple par des élections générales...".
Le Général considérait sa fonction
de Président comme celle d'un arbitre national, indépendant de tout carcan politique. Par référendum,il a voulu associer le peuple aux décisions capitales pour le destin de la France et son avenir économique et social.
Pour en revenir à "l'infirmité" des partis qui cachent leur propre décadence "sous la phraséologie" ; le Général déplorait l'absence de passion doctrinale et de grandeur des partis. Il dénonçait cette époque de matérialisme indifférente aux idéaux.
C'est bien décevant de constater, encore aujourd'hui, que ses discours de 1962 et de 1966 sont restés vains.
En conclusion, je citerais les propos du Général sur les partis : "... N'étant plus inspirés de principes, ni ambitieux de prosélytisme, faute de trouver audience sur ce terrain, ils vont inévitablement s'abaisser et se rétrécir jusqu'à devenir chacun la représentation d'une catégorie d'intérêts ".
" Si le pouvoir retombe à leur discrétion, il est certain que leurs dirigeants, leurs délégués, leurs militants, se mueront en professionnels faisant carrière dans la politique.
La conquête des fonctions publique, des postes d'influence, des emplois administratifs, absorbera désormais les partis, au point que leur activité se déploiera essentiellement dans ce qu'ils nomment la tactique et qui n'est que la pratique du compromis, parfois du reniement. Etant tous minoritaires, il leur faudra, pour accéder aux postes de commande, les partager avec leurs rivaux.
D'où cette double conséquence que, vis-à-vis des citoyens, ils iront se démentant et se déconsidérant et que la juxtaposition constante, à l'intérieur du gouvernement, de groupes et d'hommes opposés ne pourra aboutir qu'à l'impuissance du pouvoir...".
Le Président Charles de Gaulle était un visionnaire de la politique et un Chef de l'Etat réaliste : ..." Quant au pouvoir, je saurais, en tout cas, quitter les choses avant qu'elles ne me quittent ".
bravo à problèmatique!!
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