La Standardisation des mouvements sociaux !.

Depuis des décennies, les réformes préconisées et parfois réalisées "petitement" par nos gouvernants successifs ont contribué effectivement à répandre dans l'opinion publique un goût amer d'amputation du pouvoir d'achat. Les prélèvements sociaux n'ont cessé de croître à cause de la création de charges nouvelles, CSG, RDS... Je ne sais pas si les tumultueux débats à l'Assemblée Nationale vont réussir à calmer le échauffourées de la rue. Le mécontentement civique d'une partie de la populaition antigrève ne va faire qu'accroître les clivages catégoriels. Ce climat malsain accepté, sinon souhaité, par notre Président, Nicolas Sarkosy, risque d'entraîner à travers tout le pays des débordements incontrôlables. Et, même si les grèves s'arrêtent rapidement; le mal est fait. Les mouvements de grogne populaire repartiront de plus belle au moindre signe d'échec de la politique économique et sociale. A force d'avoir laisser devant nous de nombreux problèmes économiques et sociaux, le peuple français, dans sa majorité, est dégoûté du passé, fatigué du présent et sans espérance d'un avenir meilleur !. Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode de mettre la pagaille dans le pays en réformant tous azimuts. Plus grave, pour moi, c'est la manière de faire du gouvernement, pour ne pas citer, celle de notre Président de la République. Mettre en marche des réformes profondes, celles-ci ne peuvent pas aboutir sans une pédagogie appropriée et un consensus social. Vous avez oubliés, mesdames, messieurs les parlementaires UMP, les membres du gouvernement, monsieur le Président de la République, que vous êtes à la tête d'un pays où vivent plus de 50 % de vos concitoyens avec moins de 2000 €uros par mois !. Alors, ne soyez pas étonnés que ce grave problème de pouvoir d'achat en pleine régression, ajouté à toutes ces inquiétudes sociales soient un obstacle supplémentaire aux négociations non négociables !. Hier, je n'avais pas compris les causes de la révolte estudiantine-universitaire. Ce soir, j'ai donc lu le communiqué du Sénat du 14 novembre 2007 "Etudiants, prenez le temps de lire la loi et cessez de vous laissez manipuler !". Rapporteur de la commission, Jean-Léonce Dupon UC-UDF-Calvados, Président, Jacques Valade UMP-Gironde. J'ai pris connaissance du Texte adopté N°23 - Assemblée Nationale - 1er Août 2007 - petite loi - relatif aux libertés et responsabilités des universités. Outre le peu de clarté dans les cessions et les désignations du Président, du vice-président, des membres du Conseil d'Administrations, des représentants de la société civile, des chercheurs...., j'ai constaté, en particulier, que le paragraphe suivant, ne garantit en rien le coût des études. La majorité des étudiants n'ont pas les moyens de s'offrir l'ESSCA, par exemple !. "Non cette réforme ne prévoit pas d'augmentation des frais d'inscription. Cette question, taboue en France, devra cependant être débattue sereinement, comme dans les autres pays...". (par exemple en Amérique ou en Angleterre où l'on rencontre des frais d'inscription facturés 5 à 10000 dollars !). A propos des nouveaux avantages financiers demandés pour nos parlementaires, il s'avère que le projet aurait quitté les cartons ?. Le parlementaire questionné m'a semblé quelque peu embarrassé !. Je vais poser la question à François Bayrou.