dimanche 18 novembre 2007

Un dimanche de grisaille sur fond de grève

Bien que nos gouvernants nous fournissent mille occasions d'être révoltées, voire de se décourager; ce n'est pas l'à peu près des complexités sociales mises au grand jour par le gouvernement Fillon, ni même les statisticiens au service de l'Elysée, qui m'interdiront de dénoncer ce qui ne va pas.
L'intelligence et la réflexion ne se décrêtant pas, ce matin, je me suis plongé dans la lecture de "comment je vois le monde". Un livre écrit par le plus génial des Prix Nobel (1921), Albert Einstein. Un très grand génie, un obsédé par le désir de faire régner un peu plus de justice sociale sur la planète des hommes.
S'attaquer aux régimes spéciaux, cela ne règlera en rien le financement de nos pensions et retraites. Il aurait fallu commencer par revisiter tous les prélévements sociaux avant de rogner quatre sous à ces "nantis de la république".

La flopée de conseillers élyséens ont décidé l'égalitarisme, en matière de durée de cotisations pour tous les salariés, exception faite à nos parlementaires, aux avocats et aux quelques autres privilégiés !.
Par contre, ils n'ont pas jugé utile de modifier le mode de calcul inégalitaire des liquidations des pensions et retraites.
J'ai très envie de suggérer à notre Président Sarkosy de relire les "Voyages de Gulliver". Son auteur, Jonathan Swift affirmait : "Personne n'accepte de conseils, mais tout le monde acceptera de l'argent, donc l'argent vaut mieux que les conseils".
"Je ne donne jamais de conseils, je les vends", aurait dit le richissime armateur grec, Aristote Socrate Onassis. Le mien sera gratuit, monsieur le Président Nicolas Sarkosy. Oubliez donc de temps en temps l'adage, on ne prête qu'aux riches !. Penchez-vous rapidement sur le malaise de vos concitoyens et sur leur perte de confiance dans les Institutions de la République.
Monsieur le Président, rétablissez la confiance dans le pays, c'est encore beaucoup plus urgent que la réduction de la dette publique.
"Plaie d'argent n'est pas mortel", me disait ma grand-mère et de s'empresser d'ajouter : "Il faut une très bonne mémoire après qu'on a menti". Ceci ne vise personne en particulier !.
On fête la Saint Nicolas le 6 décembre, le saint patron de la Russie et des petits enfants. Ce qui m'amène à citer Chamfort, auteur de "La Russie 1839" : "Tandis que d'autres nations ont supporté l'oppression, la nation russe l'a aimée... elle est ivre d'esclavage".
Avec les conclusions déposées par la commissions Balladur, la France monarchique serait-elle bientôt de retour ?.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

On sait très bien que ce ne sont ni les réguimes spéciaux ni les franchises médicales et encore moins la tva sociales qui réglerons les problèmes financiers de la France. Sarkosy fait depuis 6 mois une politique clairement favorable à une certaine catégorie de personnes, les nantis.
En faisant voter dès son élection le paquet fiscal il a montré sa volonté de favoriser toujours les mêmes. En instaurant l'exonération des charges sur les heures supplémentaires il jette de la poudre aux yeux aux pauvres imbéciles qui ont cru au "travailler plus pour gagner plus" sans leur expliquer que cette mesure était en réalité uniquement à la main des patrons qui n'appliquent pas cette mesure compte tenu de la compexité du système mis en place.
On pourrait parler aussi de la carte judiciaire mais aussi du plan pour les banlieues et encore du problème du logement et pourquoi pas du pouvoir d'acchat des français.
plutôt que de faire des citations il faut agir et agir c'est voter et c'est s'engager. Il y aura des élections en mars 2008. Il faudra alors avoir en mémoire tout ce que a été fait.

Anonyme a dit…

Bonsoir cher anonyme,

Je vois que vous êtes un fin observateur de la politique sociale et économique pratiquée par le Président Sarkosy et son gouvernement Fillon, avec la bénédiction de l'UMP.
Toute cette équipe "majoritaire ne manque pas d'espace médiatique pour expliquer, voire justifier de la nécessité des réformes annoncées. Le CSA leurs a attribué 70 % de temps d'antenne contre 30 % à toute l'opposition !.

L'arrogance de notre Président de la République va vite se transformer en exaspération auprès de la majorité silencieuse, de plus en plus sollicitée financièrement !.
Si vous voyez une issue pour éviter la faillite à notre beau pays, transmettez, sans attendre,la solution à la cour élyséenne.
J'ai l'intime conviction que les conseillers élyséens ne conseillent plus personne et, ils manquent, sérieusement, d'anticipation sur les évènements sociaux. J'espère vivement, que dans le domaine économique et commercial, ils soient plus réactifs.

Anonyme a dit…

Il ne s'agit pas d'être un fin observateur pour constater que la politique pratiquée va toujours dans le même sens. c'est le résultat de plus de 40 ans de politique libérale et nous en sommes tous responsables. Nous avons laissé triompher le libéralisme et le capitalisme laissant croire à la population qu'il n'y avait pas d'autre alternative sauf à tomber dans le communisme tel qu'il était pratiquer en URSS. Nos dirigeants ont donc érigé la consommation comme seule accès au bonheur, nous savons aujourd'hui qu'ils nous ont bernés et que nous nous sommes laissés bernés bien contents d'en profiter mais sans nous rendre compte qu'en faisant cela nous laissions un tas de gens sur le bord de la route qui aujourd'hui nous demandent des comptes d'ou le malaise des banlieues et aussi la remise en cause dans beaucoup de pays de l'égémonie occidentale .
En ce qui me concerne je pense qu'il faut un changement radical, nous ne pourrons plus nous permettre de continuer à consommer et à gaspiller comme nous l'avons fait jusqu'à présent au détriment d'une majorité de la population.
Mais là, on commence à s'éloigner beaucoup des petites préaucupations du MODEM et des petits barons qui essayent de sauvegarger leur pouvoir.