mercredi 12 septembre 2012

Des Accroche-coeurs aux accros à la corruption et à l'argent sale, le pas est franchi... !

Dans le cadre des Accroche-coeurs, dimanche en fin de matinée, à deux pas du pont d'accès au château du Roi René d'Anjou, quelques plaideurs, des élites du barreau angevin, ont animé le procès en réhabilitation d'Edouard Plantagenêt.  Sur une estrade empiétant "sauvagement" le "chemin du bout du monde" et  sous un magnifique soleil, les pitreries du maître de cérémonie, Calixte de Nigremont et les plaisanteries de la cour ont amusé un important auditoire .
 
Un peu longuette l'entrée en matière historique de cette parodie de procès « du retour des bijoux de la couronne » par Franck Ferrand, historien, journaliste d'Europe 1. Procès fantaisiste animé par des avocats du barreau angevin où, la désinvolture et les railleries ont réjoui le public.La misogynie ne figurant pas dans mon agenda, c'est pourquoi je me dois de souligner l' humour caustique de madame le bâtonnier, Claudine Thomas.

Ce fut un grand moment de "vérité" !. Ce serait tellement beau et amusant si nos juges et nos avocats s'inspiraient du déroulement de cette parodie de procès en réhabilitation plantagenaise !. Et, pourquoi pas servir des macarons plantagenêts, ça détenderait l'atmosphère lugubre des prétoires

Et maintenant :
Après la fête, adieu le saint, les affaires graves et sérieuses reprennent ...!



" Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir." Jean de La Fontaine.




Après l'affaire Neyret, c'est un nouveau scandale qui frappe la police lyonnaise. Une enqête est diligentée et laissons la justice faire son travail. Mon propos n'est pas d'incriminer qui que ce soit.

En tant que citoyen démocrate et républicain, je m'interroge sur ces guerres puniques sur fond de corruption de fonctionnaires qui opposent justice, police et gendarmerie, beaucoup plus à Lyon qu'ailleurs ?.

A mon corps défendant, il m'est arrivé de constater, sur pièces, oralement et par ouï-dire, certaines réactions innatendues et dépourvues d'éthique d'officiers publics et ministériels et d'auxiliaires de justice !.


Exemples :

Tout dernièrement, des personnes crédibles m'ont fait part de leur stupéfaction d'avoir été offensées par un notaire de Bordeaux, chargé par la Chambre des notaires d'organiser une liquidation partage judiciaire en son étude !.

J'ai aussi appris que dans le petit monde des avocats, l'on rechigne à faire poursuivre au pénal un notaire, un huissier..., un avocat, un élu !.

Anecdotes :
Un notaire et un OPJ de la gendarmerie produisent une procuration grossièrement falsifiée qui engage une succession. Consultation d'un avocat angevin, puis d'un second, ils tiennent le même discours : pas de tribunal pénal, c'est du ressort d'un tribunal civil. Un vice-président d'une Chambre des notaires qualifie même cette falsification de péripétie !.

Pourquoi les médias font-ils leur boulot, jusqu'à se perdre dans les détails, quand il s'agit de publier les affaires de ripoux ; alors qu'ils prennent des pincettes et se montrent bien frileux quand ça touche un notaire, un huissier, un avocat, des hauts fonctionnaires, des élus ?.

[ Au fait, que devient-elle cette affaire de détournement de fonds par le Président de la Chambre des Huissiers du Rhône, rappelée, hier, par un auditeur sur RTL, dans l'émission " Les auditeurs ont la parole "?.]

En France, les affaires de corruption de fonctionnaires et d'auxiliaires de justice ne se passeraient-elles qu'à Lyon... ?.

Pour assainir cette situation critique, peut-on compter sur l'autorité morale de Lionel Jospin – Roselyne Bachelot et sur l'intégrité des 13 personnalités qui composent le Comité Théodule sur l'éthique et la rénovation des institutions ?.

Villeneuve-sur-Lot
Angers Bords de Maine vu du "Bout du Monde"

http://zen49.blogspot.com/

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un inconnu vous replonge 60 ans en arrière sur le festival d'Angers

« Si j'ai beaucoup marché depuis ce livre, [ la lecture du livre d'Albert Camus : l'Envers et l'endroit] je n'ai pas tellement progressé ». Aujourd'hui, je pourrais reprendre à mon compte, cette phrase de Camus.

Pour mémoire, c'est la venue d'Albert Camus au Festival d'Angers en 1952 qui lui permit d'obtenir une belle notoriété !.