mercredi 23 novembre 2011

Nicolas Sarkozy et François Fillon font preuve d'obstination, en s'attaquant aux jours de carence maladie. Le Président Sarkozy et son premier ministre auront-ils le courage politique de mettre fin à l'entretien de leur plus grande Cour du Monde ?

Maladie : 1 jour- 2 jours - 3 jours - 4 jours de carence ?.

Selon François Fillon, 1 jour de carence coûterait 200 millions d'euros !. 

Même l'intelligence trop vive de Nicolas Sarkozy associée au courage politique bien tardif de François Fillon, ces apparentes qualités ne rassurent plus nos voisins européens et encore moins le peuple français. Actuellement, la politique de la France consiste à reculer l'horizon social en usant d'artifices qui ne sont que poudre aux yeux pour nos amis allemands et, pour les agences internationales de notation.

Comment économiser réellement 6 000 000 000 d'euros chaque année, plus l'inflation ?. Ces 6 milliards d'euros devront être exclusivement consacrés au remboursement de la dette publique. 
Dans la situation financière de l'Etat français, la seule et unique mesure qui redonnerait immédiatement confiance au peuple, aux marchés financiers et aux agences de notation, c'est la réduction immédiate de 20 % du train de vie de l'Etat, la plus grande Cour du Monde !. Tous les échelons devraient être pris en considération [ municipalités, départements, régions, parlementaires sénateurs, députés, députés européens, secrétaires d'Etat et ministres, conseillers et hauts fonctionnaires ].

20 % de 600 000 élus = 120 000. (Prenons 4 000 euros/mois, une moyenne très basse des indemnités servies aux :élus en fonction des représentations, commissions, présidences, conseillers, députés, ministres, secrétaires d'Etat, députés européens, hauts fonctionnaires...).

Economies mensuelles : 4 000 x 120 000 = 480 000 000 x 12 mois = 5 760 000 000 euros !

Environ 6 milliards d'euros, voilà une véritable mesure économique qui se répétera chaque année. Ces 6 milliards devront être imputés intégralement au remboursement de la dette.

On aime ou on n'aime pas, là n'est pas le problème. Les populistes, comme ils le disent les journalistes et les personnalités politiques de droite comme de gauche, ces électeurs "populistes" ont le droit de voter comme ils l'entendent !.
Le jour où les médias et les politiques auront compris qu'il est plus intelligent de glisser un bulletin de vote dans une urne que d'entretenir des  rancoeurs, la France sera redevenue une véritable démocratie apaisée.


Le Président Sarkozy et le gouvernement français se veulent les chantres de la démocratie chez nos voisins arabes, par contre, en France,  Ils méprisent l'électorat "populiste" !. Si l'on fait confiance aux sondages, ce sont 20 % des électrices et des électeurs qui seraient privés de représentation nationale en cas de censure de la candidature de Marine Le Pen !.

Parrainages : règle des 500 signatures

"Officiellement, une candidature à l'élection présidentielle est gratuite. Dans les faits, obtenir les 500 parrainages d'élus nécessite de mobiliser des fonds. Concrètement, depuis 1976, pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, un candidat doit réunir 500 parrainages d'élus provenant d'au moins 30 départements différents (50 signatures maximum par département)."...

Jusqu'à 600 000 euros de frais en 2012 ?

"Qu'en est-il pour l'élection 2012 ? D'après Mediapart, l'UMP, le PS et le MoDem ne devraient pas avoir à engager de frais pour collecter les signatures. En revanche, Europe-Ecologie devrait débourser 45 000 euros (un CDD a été recruté pendant 5 mois), au NPA, on chiffre la dépense à environ 50 000 euros (remboursement des frais kilométriques des militants bénévoles). Mais c'est encore au Front national que les frais devraient être les plus élevés : entre 200 000 et 600 000 euros selon le président de l'association de financement de la campagne électorale interrogé par Mediapart. Des frais qui seront inclus dans les comptes de campagne et pourraient donc être remboursés... par l'Etat...."


*** Source
- Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg, "Les chers parrains du FN",
Mediapart, 18 novembre 2011

http://www.politique.net/2011112201-front-national-500-parrainages.htm 

POUR LES CONTRIBUABLES QUI VEULENT SAVOIR OÙ PASSE L'ARGENT DE LEURS IMPÔTS

Tocqueville Magazine
LE FLASH

(A diffuser largement)

                                          LUNDI 21 NOVEMBRE

                                   LES PREDATEURS PUBLICS   « Prolétaires de tous les pays : unissez-vous ». On se souvient de la célèbre apostrophe. Les évènements économiques tragiques que connaissent les pays occidentaux mettent en lumière une autre maxime : « prédateurs publics de tous les pays : unissez-vous ». Nous allons montrer la réalité de ce principe avec toutes ses conséquences néfastes. L'actualité est brûlante à ce sujet.

Le journal espagnol, « la Razon », nous apprend que Papandréou avant de quitter le pouvoir en Grèce, a commandé 400 chars aux USA pour 1 milliard de dollars. Il est impossible qu'il n'y ait pas de commissions à l'appui. Silence radio dans le monde entier sur ce vrai scandale. Par ailleurs, une députée grecque, Hara Kefalidou, a écrit au journal « Kathimerini » pour appeler ses collègues à renoncer à certains de leurs incroyables avantages, comme les voitures gratuites, les 310 euros accordés pour assister aux commissions et les doubles retraites. Elle s'est faite fortement rabrouer par son parti ; seules des mesurettes ont été adoptées.

Au moment où toute l'Europe vole au secours de la Grèce, aucun gouvernement ne demande l'abandon massif des privilèges des élus : la solidarité entre prédateurs publics est manifeste.

En Italie, les privilèges des politiciens sont tellement immenses que leur groupe est couramment désigné par le terme de « Caste ». Le symbole est si fort que celui qui n'appartient pas à la Caste est considéré comme inexistant. En 10 ans, le budget de la chambre des députés a gonflé de 750 millions à un milliard d'euros, celui du Sénat de 349 millions à 574 millions. Les salaires flambent ; les membres de la Caste disposent de privilèges insensés, comme des voitures, des droits aux voyages gratuits, la nourriture gratuite et la disposition d'un grand nombre de collaborateurs. Il y a 110 provinces qui font double emploi avec 20 régions.

Le tout nouveau premier ministre a-t-il annoncé qu'il porterait le fer rouge dans cette situation inadmissible qui a conduit le pays à perdre pratiquement son indépendance ? Les prétendus experts qui font le voyage de Rome pour lui imposer des mesures draconiennes n'ont pas du tout la mission de réduire d'une façon douloureuse les privilèges de la Caste. Or, pourtant, récupérer cet argent public serait un élément essentiel du programme de redressement du pays.

En France, la situation n'est pas meilleure, les lecteurs habituels de ces flashs connaissent l'étendue des prélèvements abusifs des grands prédateurs publics sur le PIB. L'omerta qui protège la Caste en France est totale. François Hollande a pris l'engagement en cas de succès à l'élection présidentielle de réduire de 30% sa propre rémunération. Fort intéressant ! Il n'a encouru que les moqueries de ses adversaires et n'a pas généralisé la proposition à tous les élus... .

Quant à Bruxelles, les eurocrates sermonnent à qui mieux mieux les pays qui ne font pas les efforts qu'ils demandent. Ils se garderaient bien de renoncer eux aussi à une part importante de leurs propres richesses ce qui serait une argument indispensable de leurs discours. Parmi les gouvernements des États membres, personne ne demande cette mesure évidente et, ceci, par solidarité.

LA FORCE FISCALE

Comment expliquer à la fois le pillage organisé et la solidarité internationale dans le pillage ?

La force fiscale alimente sans fin le butin public. Apparaissent trois destinations possibles de ce gigantesque amas d'argent:
 - L'enrichissement personnel des membres de la Caste.
- La destruction pure et simple de l'argent lui-même : il n'existe plus pour personne.
- Une utilité réelle pour des groupes déterminés ou pour la collectivité.

L'observation montre que la première catégorie tend très vite à gonfler sans limite. La vitesse s'accélère à mesure que les unités s'agrandissent : voir l'Europe et l'empire onusien : les vrais contrôles à ces niveaux de plus en plus élevés sont impossibles. Donnons acte de ce que cet enrichissement est parfaitement légal ; c'est tellement vrai que les bénéficiaires fabriquent eux-mêmes les lois qui les favorisent.

La conséquence inévitable est le carriérisme politique. Gagner sa vie sur un marché libre implique de rendre de vrais services aux autres dans un effort d'adaptation permanent. Avoir accès aux trésors du butin étatique est un autre choix de vie, qui a certes ses exigences, mais ouvre des richesses pratiquement illimitées sans obligation de servir véritablement la communauté.

POURQUOI ET COMMENT LA RUINE

Le pillage et de la solidarité dans le pillage ont un effet « boule de neige » sur la ruine.

Si les membres de la Caste empochaient l'argent et les privilèges sans s'activer, les impôts seraient lourds mais ce serait, paradoxalement, le prix à payer pour la liberté du peuple ! L'amplification de la ruine découle de ce que, pour justifier leur formidable statut, ces privilégiés s'activent et se disent « débordés » : c'est alors le déluge de lois qui nous tétanisent de tous côtés.

Une loi n'est jamais complète avant que sortent ses décrets d'application, ses circulaires, ses interprétations jurisprudentielles. Il existe au moins 61 codes avec 10 millions de mots ! Il est impossible d'exercer n'importe quelle activité sans encourir le risque d'être englouti par ce véritable tsunami.
Une loi qui n'a pas reçu ses dépendances est une loi inapplicable, une sorte de loi en suspens : Il est des lois, qui n'auront jamais leurs dépendances : ce sont les lois mortes aussitôt que nées ; les experts comptent que depuis 2007 peut-être 30 % des lois votées sont ainsi des lois mort-nées.

D'autres lois sont inapplicables car inintelligibles, la lecture des rapports de la Cour des comptes est édifiante à cet égard. Un grand nombre de lois sont contradictoires avec d’autres, certaines sont rétroactives. Il y a des lois en « coma avancé » : en effet, une foule d'organismes est aux aguets pour détruire les lois après coup, ainsi en est-il du conseil d'État ou du conseil constitutionnel et de l'Europe. Le mal créé aux entreprises par le déluge des lois explique en grande partie la panne de croissance.
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Après l'énoncé de ces faits communs, peu ou prou, à beaucoup de pays occidentaux, ne nous étonnons pas que dans ces pays un véritable fossé se creuse entre les prétendues élites politiques et les autres... .

FAISONS UN REVE

Les perspectives à ce sujet ne sont pas brillantes. Si aucun État européen ne réclame que les eurocrates rendent leur gigantesque butin, c'est bien parce que maints dirigeants espèrent bien un jour se glisser dans la peau bienheureuse d'un de ces eurocrates : c'est l'expression de leur solidarité.
Envolons nous vers l'ONU, centre nerveux du pouvoir totalitaire mondial. Qui peut jamais connaître à la fois le nombre, le nom et les activités de sa galaxie d'agences ? Idem quant à leurs richesses.

Certains pays ont des excédents budgétaires. La Suisse, en particulier, se plaint que ses excédents ne soient pas assez forts. Ils étaient prévus 2,5 milliards de francs pour 2011 et ils reviennent à 1,4 milliards. En cause une diminution des recettes fiscales et des dépenses engagées, peut-être à tort, pour lutter contre la cherté de la monnaie. Rassurons-nous, nos voisins ne sont pas prêts de déposer leur bilan! Nous rappelons que leurs élus sont si peu payés qu'il doivent pour la plupart continuer leur métier afin de boucler leur fin de mois. Le résultat bénéficiaire est double. Moins d'impôts et surtout moins de lois. Quant aux ministres, ils n'ont pas de voitures officielles et seul le président de la Confédération dispose d'une voiture de fonction. Il est vrai que le peuple suisse a une arme redoutable, à savoir le référendum d'initiative populaire.

L'idéal serait que, dans au moins un pays occidental, un politicien crédible et ses amis comprennent qu'en abandonnant une partie importante de leurs privilèges, ils pourraient à la fois rallier les suffrages et libérer le peuple en l'enrichissant. L'exemple ferait tâche d'huile.
Est-ce trop demander ?

Michel de PONCINS

RIGUEUR - RIGUEUR - RIGUEUR....! 

TOCQUEVILLE MAGAZINE : www.libeco.net

Lundi 14 Novembre 2011

LA ROUTE DE LA LIBERTE


Le nouveau plan de rigueur de Sarkozy-Fillon est clairement un plan de ruine, car il poursuit la route vers la servitude envers l'État jugé abusivement comme le maître du jeu alors qu'il est la cause de la catastrophe. Le plan tire à vue sur tous les créatifs du pays. Le prétexte est de garder le précieux AAA des agences de notation présenté comme une sorte d'objectif national ; l'explication officielle est que le pouvoir, en cas de dégradation, paierait plus cher les emprunts : c'est donc l’aveu que l'objectif fondamental de ce pouvoir est de continuer à emprunter pour dépenser sans compter. François Baroin a dit sans rire : « L'équilibre en 2016, c'est notre détermination ». Comment espérer calmer les spéculateurs avec une telle énormité ? La détermination devrait être, au contraire, de créer dès maintenant un surplus public, ce qui fut le cas en France et comme d'autres pays le font.

Au même moment, le talisman du AAA vacille avec, en plus, une erreur de manœuvre plus qu'étrange. Les richissimes eurocrates en Europe s'en mêlent à leur tour en sermonnant la France par la contestation de son pauvre 1%. Ils feraient mieux de balayer devant leur porte, alors qu'ils parlent ouvertement d'une croissance de 0,5 % dans la zone euro en 2012, calamité dont ils sont largement responsables.

En même temps, le chômage s’accroît cruellement de nouveau : ce n’est pas un hasard mais le fruit de l'action gouvernementale, son plan de ruine va inévitablement l'aggraver. Le Secours catholique fait savoir que ses soupes populaires ont de plus en plus de clients et reçoivent même des salariés ne pouvant plus s'alimenter chez eux : les plans successifs, en ruinant les grandes et petites entreprises, ne peuvent que leur apporter des clients nouveaux ! ...

La suite  : TOCQUEVILLE MAGAZINE : www.libeco.net

http://zen49.blogspot.com/
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Chronique de 7H13 sur RTL
Eric Zemmour : "Printemps arabe : les lendemains qui déchantent"
Créé le 23/11/2011 à 09h52

http://nl.rtl.fr/r/?F=xs6pkuqdzpeqraeg5fq84cs9c69uq7
q3qda8p86b8rdb37jwldeae52-2782006

Encore un virage à 360° de Nicolas Sarkozy, sur le vote des étrangers...

N.S. aujourd'hui "Je crois depuis longtemps que le droit de voter et le droit d'être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française, étendue pour les élections municipales et européennes aux citoyens européens qui partagent avec nous une communauté de destin", a-t-il ajouté..."

En 2001, Nicolas Sarkozy publiait dans son livre Libre : « J’avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux. À compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé leur cadre de vie quotidien ».

En 2005, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur déclare au journal Le Monde : « A titre personnel, je considère qu’il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales ».

Anonyme a dit…

Il ajoute, sans nuance : « Donc un centriste est toujours un être fourbe et faux qui trahit au moment où on a besoin de lui"

C'est de qui ???????