Emprunté 40 €
Les seuils de l'usure applicables au 1er octobre 2011
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" Basés sur les taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit au cours du 3e trimestre 2011, les seuils de l'usure applicables à compter du 1er octobre 2011 ont publiés samedi au Journal officiel :
6,23 % pour un prêt immobilier à taux fixe (taux effectif moyen : 4,67 %), 5,61 % pour un prêt immobilier à taux variable (taux effectif moyen : 4,21 %) et 6,28 % pour un prêt relais (taux effectif moyen : 4,71 %).
Pour les prêts à la consommation et conformément aux dispositions de la loi du 1er juillet 2010, les seuils de l’usure sont calculés dans sept catégories :
21,03 % pour un prêt à la consommation inférieur ou égal à 1 524 euros,
19,27 % pour un revolving ou un découvert d'un montant supérieur à 1 524 euros et inférieur à 3 000 euros,
à 12,76 % pour un prêt personnel supérieur à 1 524 euros et inférieur à 3 000 euros,
18,16 % pour un revolving ou découvert d'un montant compris entre 3 000 et 6 000 euros,
11,65 % pour un prêt personnel compris entre 3 000 et 6 000 euros,
16,62 % pour un revolving ou un découvert d'un montant supérieur à 6 000 euros
et 10,10 % pour un prêt personnel d'un montant supérieur à 6 000 euros.
Toutes ces "banques" usurières sont des filiales des ces banques et de bien d'autres !. "
Pendant que vos banques, par le biais de leurs filliales, vous saignent à blanc, soyez certain que vos élus locaux ont été contaminés par le même virus. Si vous pensez que, parce qu' aujourd'hui vous bénéficiez d'un passe-droit ou d'une autre faveur, ça ne vous concerne pas, vous vous mettez le doigt dans l'oeil.
Remboursé sur deux ans
LES GASPILLAGES DES COLLECTIVITES LOCALESDepuis peu, des emprunts toxiques contractés par un grand nombre de collectivités ont fait irruption dans le paysage médiatique. Le département de la Seine-Saint-Denis, la ville d'Angoulême, celle d'Argenteuil et bien d'autres s'avouent gravement touchés. Pour favoriser leurs projets, souvent douteux, les élus se sont laissés aller à contracter ces emprunts très dangereux car à taux variable. Ils furent appâtés par des taux de départ anormalement bas, ce qui offrait l'occasion de faire passer des projets difficiles. Rien dans la finance n'étant gratuit, ces emprunts étaient indexés sur des indices parfois complexes et volatils : par exemple sur la parité dollar-yen ou même sur le franc suisse ! La sanction devait bien venir un jour ou l'autre par la majoration insupportable des remboursements et des charges d'intérêts. Cette triste affaire ne reflète pas seulement l'incompétence et la légèreté des élus. La négligence des autorités de tutelle, fort nombreuses dans un pays sur-administré, a aussi sa part ; comme à l'habitude tout le monde est responsable et personne n'est coupable !
L'une des raisons de cette situation détestable est la possibilité et le désir de s'endetter. La banque DEXIA, aujourd'hui en quasi-faillite, a joué un rôle majeur dans ce désastre, en poussant les collectivités à s'endetter par son intermédiaire ; ses dirigeants ont ainsi pu tirer profit du piège tendu aux collectivités locales. L'endettement de ces collectivités est passé de 93 milliards d'euros en 2005 à 138 milliards en 2010, sans que l'on sache si le chiffre cité dans les journaux est exact : en fait d'endettement les dettes cachées sont toujours à craindre. Quelque soit le vrai chiffre, il forme une partie importante de l'endettement global de la nation lui-même destructeur de richesse.
Nous nous trouvons devant un nouveau et dramatique scandale d'État qui touche des milliers de collectivités. Dans cette période où nous recevons les feuilles d'impôts locaux, voici l'occasion de remettre à plat le problème majeur des gaspillages de ces collectivités locales.
UNE PYRAMIDE D'ELUS
La France compte à peu près 600 000 élus. Ils reflètent la pyramide abusive des collectivités locales elles-mêmes. Il existe en effet 36 000 communes. Mais, par-dessus les communes, s'empile une foule de collectivités : cantons, départements, régions et d'autres. S'ajoutent, en particulier, un nombre inconnu de collectivités supplémentaires sous forme par exemple des intercommunalités de formes diverses ou encore les « agglos ».
Parmi les 600 000, se trouvent de 5 à 10 000 super-privilégiés. Leur poids insupportable se traduit d'abord par des salaires accompagnés d'avantages informels excédants parfois largement les rémunérations et se renforçant par des cumuls indécents. Ces privilégiés du système exploitent le butin public en parfaite légalité ; ce sont eux ou leurs amis qui fabriquent les lois leur permettant de bénéficier de cette situation ; Mais, en plus, l'effet négatif est amplifié par l'activité de ces élus qui veulent montrer qu'ils existent en prétendant rendre service.
Dans ce contexte, les gaspillages sont innombrables. Tout le monde a en ligne de mire les palais somptueux, chaque organisme rêvant de son palais, mais il y en a bien d'autres. A Clermont-Ferrand, un tramway a été mis en route pour une facture en accroissement constant et il n'a pas fonctionné. A Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, un cube de béton a coûté plus de 15 millions d'euros et devait devenir un complexe sportif et culturel démesuré pour une ville de 28 000 habitants : il a finalement été fermé. A signaler aussi les « ambassades » : des régions créent des « ambassades » à l'étranger ; La ville de Lyon entretient des ambassades notamment à New York et à Tokyo. Des grandes mairies ont des collaborateurs de cabinet et des Vice Présidents.
LES MECANISMES AUTOMATIQUES DES GASPILLAGES
Ce ne sont que des exemples ponctuels mais tous les citoyens en connaissent d'autres dans toutes les régions. Le plus grave est qu'il existe des mécanismes automatiques de gaspillage ; Par exemple les aides aux industries, grandement inutiles par ailleurs, et auxquelles les collectivités locales participent largement aux côtés de l'État ; faire la fête est courant : nous connaissons un conseil général dont le président reçoit tous les jours à sa table une vingtaine de personnes. Quant aux dépenses de communication, dénoncées régulièrement, c'est l'explosion. Ne pas omettre la valse des subventions la plupart inutiles et souvent scandaleuses ; la ville de Lyon, pour sa part, subventionne la Casbah d'Alger !
L'État se vante de supprimer un fonctionnaire sur deux. Si c'est vrai cela devrait se traduire par la mutation des ces fonctionnaires dans les régions. Bien au contraire, le résultat des deux décentralisations fut de renforcer les compétences des régions avec un accroissement de leurs effectifs. Il s'est ajouté un double emploi avec les services des préfectures. N'oublions pas l'absentéisme du personnel composé parfois d'amis des élus et qui dépasse largement les niveaux du privé !
Enfin au titre des pertes d'argent il faut souligner le freinage des activités des entreprises, pénalisées par des formalités absolument insupportables pour obtenir telle ou telle subvention : l'habitude détestable des financements croisés est un obstacle redoutable à la vitesse de réaction des entreprises censées en être les bénéficiaires.
Quel est le comportement du gouvernement face à cette situation ? Il agit dans un sens tout à fait opposé à l'intérêt national. Il prétend d'abord réduire le millefeuille administratif et se lance à cet effet dans une opération complexe et longue. Simultanément il agit dans l'autre sens en créant de nouvelles collectivités ; la plus désolante est le Grand Paris, rêve pharaonique dont les parisiens et d'autres n'ont nul besoin : l'effet de ruine est déjà en route par la création de nouvelles administrations et de postes prestigieux. S'ajoute l'idée de « métropoles », nouvelles collectivités autour de certaines grandes villes.
COMMENT ARRETER LE DESASTRE ?
Compter sur l'élection de 2012, serait illusoire. Les hommes politiques les plus visibles ont, peu ou prou, le même programme, qui poursuivra les gaspillages et la ruine qui en découle.
Ne soyons pas, toutefois, pessimistes car toute situation historique est réversible.
Nous avions proposé, dans un flash précédent, d'organiser des référendums privés qui pourraient arrêter les projets ruineux de certains maires. Il suffirait d'un succès quelque part, même dans une petite commune, pour que la méthode se répande.
Une autre formule serait de prendre en cible les luxueux voyages collectifs que font, sous un prétexte ou un autre, les conseils généraux en général vers de prestigieuses destinations. Des citoyens victimes pourraient par des moyens appropriés empêcher le départ. Une seule victoire dans un département serait significative.
S'il y a d'autres moyens, merci à nos lecteurs ne nous les signaler.
Michel de PONCINS
Tocqueville Magazine
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Caméron, le Premier ministre britannique, qui n'a pas voulu rejoindre la zone euro, il devrait s'occuper de sa monnaie et de sa planche à billets, vous ne trouvez pas ?.
AFP-Boursorama : ..." Toutes les institutions de la zone euro doivent soutenir la monnaie unique pour la défendre", a lancé M. Cameron en visite à Berlin, alors que la plupart des marchés européens étaient à la peine.
Comme d'autres, le Premier ministre britannique voudrait une plus forte implication de la BCE pour éviter l'embrasement de la zone euro. Mais la chancelière Angela Merkel n'a montré aucun signe d'assouplissement de sa position...."
2 commentaires:
ESPAGNE :
Nombre d'habitants : 46 000 000
Nombre d'étrangers : 5 200 000
Taux de chômage : 21 %
Nombre de parlementaires :
Députés : 350
Sénateurs : 208
Nombre d'électeurs : 36 000 000
«...les nouvelles mesures de rigueur qui se profilent pourraient attiser la grogne sociale qui s'est installée dans le pays.
Le mouvement des "indignés", apparu au mois de mai, s'est mis en sourdine après les grandes manifestations du printemps, mais perdure par exemple en empêchant les expulsions de propriétaires surendettés....»
Scrutin du 20 novembre 2011
Avec 43,5% des suffrages, les conservateurs occuperont entre 181 et 185 des 350 sièges de la chambre basse du parlement, selon cette étude.
Les socialistes, au pouvoir depuis 2004, ne recueillent que 30% des voix et devraient obtenir entre 115 et 119 députés.
Taux de participation en baisse :
Principio de jorobas invernales
Le journal espagnol, « la Razon », nous apprend que Papandréou avant de quitter le pouvoir en Grèce, a commandé 400 chars aux USA pour 1 milliard de dollars. Il est impossible qu'il n'y ait pas de commissions à l'appui.
Silence radio dans le monde entier sur ce vrai scandale. Par ailleurs, une députée grecque, Hara Kefalidou, a écrit au journal « Kathimerini » pour appeler ses collègues à renoncer à certains de leurs incroyables avantages, comme les voitures gratuites, les 310 euros accordés pour assister aux commissions et les doubles retraites. Elle s'est faite fortement rabrouer par son parti ; seules des mesurettes ont été adoptées.
M.de P
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