vendredi 17 mai 2013

Attention à nous, que cet optimisme voltairien ne se termine pas en victoire à la Pyrrhus !.


Archive première conférence
Hier, jeudi, dans la cour de l'Elysée, la grand-messe de "l'en deux Hollande" s'est déroulée devant quatre cent journalistes qui sont restés sages comme des images, durant deux heures trente !. Elle nous aura valu quelques scènes de bouffonnerie et d'humour noir !. 

Remerçions Jean Racine, l'auteur d'Andromaque, pour cette allitération qui reflètait bien le climat qui règnait dans les rangs de cette meute médiatique :

" Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes "

Racine - Andromaque Acte V, scène 5

Oreste :
" Quoi ? Pyrrhus, je te rencontre encore ?
Trouverais-je partout un rival que j'abhorre ?
Percé de tant de coups, comment t'es tu sauvé ?
Tiens, tien, voilà le coup que je t'ai réservé..."

Puisqu'hier après-midi, Président et journalistes communiaient dans la bonhomie, à mon tour de résumer cette seconde conférence semestrielle dans une parodie d'Andromaque :

[ François aime Angela, mais elle aime Draghi qui aime Barroso qui aime encore le souvenir de Sarkozy ], vous pouvez déjà vous faire une idée de l'ambiance à Bruxelles !. Qui d'une teutonne pragmatique et d'un optimiste polythéiste voltairien peut prétendre à une victoire à la Pyrrhus ?.

Notre Jean Racine est né dans un milieu Janséniste. Il avait en horreur les scènes languissantes des hellénistes qui privilégiaient l'enseignement du grec à Port-Royal, au détriment du latin, la culture des Jésuites. En grandissant, notre Racine s'est tourné vers le paganisme humaniste.

Au-dessus, vous avez un aperçu du processus enclenché depuis la privatisation des banques françaises par Pompidou-Giscard en 1973. L'entrée des pays de l'Est dans la zone euro de 12 pays de l'Est en 2004, sur ordre de l'Allemagne et de la Commission européenne, a accéléré les délocalisations de nos industries, la dégradation du pouvoir d'achat, la casse de notre modèle social français, etc... Avant de nous faire rêver à une vie au moins équivalente à celle des années 1980-1990, le président Hollande devrait revoir sa copie de fond en comble. Il faut estimer les énormes dégâts causés par la monnaie unique, la perte de notre souveraineté, les grands écarts de revenus entre les citoyens des Etats de la zone euro, l'immigration, etc....Un séisme inévitable et prévisible provoqué par des politiques plus intéressés par leurs avantages personnels, par les cadeaux offerts par les plus de mille cinq cents lobbystes des grands groupes mondiaux installés à Bruxelles, que par le bien-être de leurs électrices et leurs électeurs.
Au-dessous :
No comment !

Et ses dettes colossales françaises et europénnes, le chaos est à nos pieds !


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