*J.Chardonne
nous rassure sur notre vraie valeur !.
Monde
plein de braves gens, regorge de vauriens.
Mort,
misère, ignorance, le regard d'un penseur,
Les
Pensées d'un Pascal qui s'adresse aux terriens :
Si
l'on veut être heureux, c'est de n'y point penser.
Chacun
son violon d'Ingres, il comble le grand vide.
En
l'absence de plaisir, en manque de dépenser,
Il
vous faut bien l'avouer avec des yeux avides,
Ce
Monde consumériste, il n'est pas fait pour vous.
Politique
des sondages nourrit les commérages.
Vanité
sans morale ouvre la porte aux voyous.
L'électeur
l'a compris, récuse tous les outrages.
Alain
Février, dimanche 4 septembre 2016
Sombre
démocratie qui fonctionne par sondages.
Occupent les médias, polluent la politique.
Nous sommes intoxiqués, on est pris en otage.
Des intentions de votes se mêlent aux statistiques,
Augmente la marge d'erreur et trouble l'opinion.
Grande détermination d'une Europe despotique,
Elle a pris l'ascendant sur les populations.
Ses États sont soumis au diktat tyrannique.
Occupent les médias, polluent la politique.
Nous sommes intoxiqués, on est pris en otage.
Des intentions de votes se mêlent aux statistiques,
Augmente la marge d'erreur et trouble l'opinion.
Grande détermination d'une Europe despotique,
Elle a pris l'ascendant sur les populations.
Ses États sont soumis au diktat tyrannique.
Château
Lafite-Rothschid 2010
«
Sans morale, il n'y a plus de vin de Bordeaux, ni de style. La
morale, c'est le goût de ce qui est pur et défie le temps ».
Jacques
Chardonne
[
La morale liée au vin de Bordeaux, n'était-ce pas prévoir, un
quart de siècle d'avance, les scandales du Quai des Chartrons ?. ]
Article
publié dans Le Figaro du 30 novembre 2007.
Calcul
Bayrou
L’UDF,
qui se meurt aujourd’hui même, est née en 1978 dans l’espoir
d’incarner une autre droite. Le Mouvement Démocrate, consacré ce
week-end, rêve pour sa part d’inventer une autre gauche. Valéry
Giscard d’Estaing voulait en finir avec la suprématie gaulliste.
François Bayrou cherche à supplanter les socialistes comme force
d’opposition au sarkozysme. C’est dire si son pari est à la fois
ambitieux et risqué.
Pour
son audacieuse entreprise, le principal atout de Bayrou réside dans
son enviable capital de popularité. L’Ifop lui accorde pas moins
de 70% de « bonnes opinions » (1). Selon Ipsos, 52% des Français
jugent « favorablement » son action (2). Dans la dernière enquête
TNS, le leader centriste fait partie, avec Bernard Kouchner et
Jean-Louis Borloo, du trio de tête des personnalités dont les
sondés souhaitent qu’elles jouent « un rôle important » dans
l’avenir (3). L’ancien candidat a, semble-t-il, conservé
l’essentiel de son audience malgré l’échec de sa formation aux
élections législatives (7,6% des suffrages exprimés au premier
tour). Une enquête d’intentions de votes présidentielles réalisée
il y a un mois par l’Ifop lui accordait 17% contre 18,6% le 22
avril (4). La figure du courageux Béarnais se battant seul contre
tous lui vaut la sympathie de larges secteurs de l’opinion. Bayrou
est particulièrement populaire auprès des jeunes, des classes
moyennes et des électeurs qui penchent à gauche.
Mais
cette cote personnelle est loin de se traduire par une adhésion
forte à son parti ou même à son projet. Le MoDem demeure, à ce
jour, un objet politique assez peu identifié par les Français. Pas
plus de 38% d’entre eux en ont une « bonne opinion » d’après
TNS. La marque MoDem ne s’est pas encore imposée. Et l’épreuve
des élections municipales s’annonce périlleuse pour le tout jeune
parti centriste. Bayrou reconnaît lui-même que ce scrutin ne sera «
pas une élection facile pour une famille en formation ».
Une
fois de plus, c’est la démarche d’autonomie du leader centriste
qui sera soumise à rude épreuve. Aux législatives, sa formation
n’avait réussi à sauver que quatre députés. Bayrou souhaite
présenter des listes MoDem indépendantes dans presque toutes les
grandes villes. Mais cette logique militante se heurte aux pesanteurs
d’élus en place ayant besoin d’alliances pour survivre. Une
nouvelle cohorte de notables risque ainsi de s’éloigner de Bayrou.
L’opportunisme électoral génère même des défections chez les
nouvelles recrues. Jean-Marie Cavada a préféré se présenter dans
le 12ème arrondissement de Paris sous les couleurs de l’UMP.
De
vives tensions internes traversent le MoDem en de nombreux points du
territoire. A Lyon, le sénateur Michel Mercier préfèrerait une
alliance à droite, qui favoriserait sa réélection à la tête du
conseil général du Rhône, tandis qu’Azouz Begag prétend à
l’investiture du parti avec un discours violemment anti-sarkozyste.
A Marseille, le centriste très modéré Jacques Rocca-Serra s’oppose
à l’ancien dirigeant écologiste Jean-Luc Benhamias. Le mélange
des cultures entre anciens élus de l’UDF et militants nouvellement
arrivés au MoDem ne va pas sans heurts. Le débat stratégique est
d’autant plus animé que l’on s’achemine vers des alliances à
géométrie variable. A Bordeaux, le MoDem s’apprête à faire
cause commune avec l’UMP d’Alain Juppé. A Dijon, c’est avec
François Rebsamen, numéro deux du PS, que les centristes pourraient
se marier.
Au
vu de ces tiraillements, on comprend pourquoi Bayrou refuse
l’existence de courants au sein de son parti. Conscient de son
hétérogénéité de départ, il entend construire un « mouvement
unitaire ». Les futurs statuts du MoDem accordent ainsi beaucoup de
pouvoirs à son président. En son sein, Corinne Lepage n’a pas été
la seule à s’en inquiéter.
Mais
Bayrou considère qu’il lui revient de piloter le plus librement
possible sa vaste entreprise de remodelage du système politique
français. Il reste convaincu que le « projet inégalitaire assumé
» de Nicolas Sarkozy finira par être rejeté par les Français. Et
que les socialistes ne pourront, cette fois-ci, incarner
l’alternance. D’ores et déjà, Bayrou figure, aux yeux de
l’opinion, parmi les meilleurs opposants au pouvoir actuel. Nul
doute qu’il continuera à être écouté tant que le PS sera
neutralisé par ses rivalités de personnes et ses contradictions
idéologiques. Mais que espace resterait au MoDem si les socialistes
sortaient de leur léthargie, surtout s’ils choisissaient une ligne
moderniste ? Peu suspect d’anti-centrisme, Michel Rocard a confié
récemment qu’il « croyait » à l’avenir du PS, un parti qui «
a survécu à tout ». Bayrou aura du mal à le tuer pour triompher.
(1)
Sondage Ifop-Paris Match, 31 octobre-2 novembre.
(2) Sondage Ipsos-Le Point, 9-10 novembre.
(3) Sondage TNS-Sofres-Le Figaro Magazine, 21-22 novembre.
(4) Sondage Ifop-Journal du Dimanche, 31 octobre-2 novembre.
(2) Sondage Ipsos-Le Point, 9-10 novembre.
(3) Sondage TNS-Sofres-Le Figaro Magazine, 21-22 novembre.
(4) Sondage Ifop-Journal du Dimanche, 31 octobre-2 novembre.
Article
publié dans Le Figaro du 30 novembre 2007.
Slogan «Je suis Charlie»,
une belle supercherie,
Un manipulation orchestrée
par la gauche !.
Dictateurs africains,
c'est pas une plaisanterie,
Sont venus à Paris,
soutenir cette débauche.
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