L'Alliance de la classe ouvrière et de la classe paysane représentée par une faucille, un marteau et une gerbe de blé aura donc vécu ses derniers instants, tout un symbole !.
Photo Wilkipedia
Il fut tellement critiqué par la presse de droite et par une partie de la gauche, j'en veux pour preuve le journal de l'époque " L'Intransigeant", initialement journal de gauche passé à droite qui relatait la gouaille du journaliste et parlementaire, le marquis Henri de Rochefort-Luçay : "...Tous ceux qui veulent bien prendre la peine de raisonner ont déjà compris que monsieur Jaurès, qui a, par menaces sous conditions, extorqué délibérément aux ouvriés syndiqués du Tarn les fonds dont il avait besoin pour sa campagne électorale, n'a pas hésité à traiter avec un autre syndicat pour le succès d'une autre campagne, la campagne Dreyfus " ( L'Intransigeant, Henri Rochefort, le 3 janvier 1899)
L'époque n'a guère changé, vous ne le croyez pas ?
Rester fidèle à son idéal sans faiblesse ni rancoeur, c'est comme cela que l'on devrait qualifier Jean Jaurès, journaliste, cinq ans député républicain du Tarn de 1885 à 1889, puis député socialiste pendant dix sept ans [ 1893-1898 et de 1902 à son assassinat le 31 juillet 1914, la veille de la Première Guerre Mondiale ].
Au rendu d'un de ses devoir en latin, son maître du Collège de Castres lui aurait dit : " Monsieur Jaurès, Cicéron l'aurait signé ". Il ne s'était pas trompé quand on relit les premiers pas de cet homme public cultivé, harangueur des foules et orateur hors pair. Le paysan, le mineur, l'ouvrier, ils étaient tous subjugués par cet homme si haut placé et si près d'eux pour défendre leur dignité. Sa familiarité naturelle à l'égard du peuple lui avait valu ce qualificatif de monsieur Jean " Moussu Svan". Jean Jaurès, socialiste révolutionnaire, parlait l'Allemand couramment comme notre premier ministre actuel, Jean-Marc Ayrault. Par respect pour l'oeuvre inachevée de monsieur le vice-Président de la Chambre des députés, Jean Jaurès, la comparaison s'arrêtera là. Très surveillé par la Police qui se rendait compte qu'il ne cédait à aucune compromission, Jean Jaurès rejetait toutes insultes religieuses "gratuites" ou fondées et, il avait une profonde aversion pour la guerre.
Je ne connais pas dans l'histoire de France, aucun homme politique, aussi intègre que Jean Jaurès, qui peut s'honorer d'avoir du supporter autant d'injures, de calomnies, de violences même physiques !. Colette dans Le Matin du 9 mars 1914 l'a traité de " vomitor de la parole", par Paul Déroulède "d'odieux pervertisseur de consciences" dans Le Gaulois, par Georges Darien " On guillotinera Jaurès..." dans L'Ennemi du peuple, etc...
http://zen49.blogspot.fr/2013/02/par-petit-bout-adieu-papa-maman-voeux.html
" Si la foule déteste quelqu'un, examinez avant de juger "
citation de Confucius
http://zen49.blogspot.com/Courriel : fevrieralain@hotmail.fr
1 commentaire:
Ne dit-on pas "un Marx et ça repart"
Enregistrer un commentaire