mercredi 7 juillet 2010

La France aurait-elle davantage besoin de médecins, psychiatres, humoristes...que...?.

" Elle est fière de "sa" médecine " titrait le Courrier de l'Ouest de samedi 3 juillet ( pour une bonne lecture, cliquez sur le carré orange au 4 flèches bleues situé en bas à droite de chaque photo ou texte de presse )
Audition de commission Les firmes pharmaceutiques et la gestion de la grippe A (H1N1) Didier Houssin, directeur général de la santé Durée : 1:40:21 Date : 30/06/2010 Langue : Français Commission(s) : Commission d'enquête sur la grippe A Sénateur(s) : AUTAIN François, HERMANGE Marie-Thérèse, MILON Alain Intervenant(s) : HOUSSIN Didier (Directeur général de la santé) Voir le dossier vidéo : http://videos.senat.fr/video/videos/2010/video5515.html
En sarkozie, tous nos malheurs sont la faute des pauvres !. J'suis «dégoûté» comme dirait un trésorier ministre !
La société française serait-elle malade de la richesse de ses riches. L'aumône serait-elle toujours considérée comme un blasphème laïc ?. Dans notre société de "Liberté-Egalité-Fraternité" serait-ce une illusion d'affirmer que les riches nourissent les pauvres ?. Mais alors, celles et ceux qui font la manche seraient donc complices de ces riches ?.
J'en profite pour vous faire découvrir l' "Oeuf pondu du jour" Blog de Guy Birenbaum. Un blog sympa d'un pourfendeur de notre société qui prêche chez Morandini.
"C'est la faute au net ! Un média sur Internet ne peut pas avoir des informations sérieuses."
" C'est une méthode de communication éprouvée. Désormais, dès qu'un ministre ou un parlementaire est mis en difficulté par une révélation ou des soupçons, la stratégie consiste à trouver un angle pour attaquer Internet. Ce fut particulièrement clair dans l'affaire des auvergnats de Brice Hortefeux, où Internet avait été pris pour bouc émissaire de l'Elysée au gouvernement."...lire la suite de cet article sur le blog de Guy Birenbaum
Qui entreprend ne doit pas se fier au hasard ni aux approximations. Tout comme certains de nos politiques et de nos journalistes philosophes qui veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Ils veulent à tout prix nos imposer leur "sens figuré" d'une déclaration, d'un texte, d'un discours..., manifestement d'étranges contresens en découlent !.
Déclaration à l'AFP d' un ministre de la République Française, Eric Besson ! : Quand on entend ça, le Président de la République devrait peut-être s'entourer de psychiatres de toute urgence.
« Le ministre de l'Immigration Eric Besson a accusé aujourd'hui certains députés socialistes d'être excités par "l'odeur de sang" d'un "homme blessé", le ministre du Travail Eric Woerth, dont le nom est abondamment cité dans l'affaire Bettencourt. "Il y a une vingtaine ou une trentaine de députés socialistes que l'odeur de sang, ou le fait qu'un homme soit blessé, excite de façon malsaine", a estimé Besson sur RFI citant notamment Christian Paul dont "le visage suinte la haine". "S'il a une arme, on a l'impression qu'il tue", a-t-il ajouté. »
Une dépression latente guetterait-elle cet ex PS, l'opportuniste ministre d'ouverture qui avait écrit un brûlot contre Nicolas Sarkozy quelques mois avant de le rejoindre et de prendre sa carte UMP ?. « La France est-elle prête à voter en 2007 pour un néo-conservateur américain à passeport français ? »..., « Nicolas Sarkozy fabrique des sans-papiers, lui qui prétend lutter contre l’immigration clandestine ! » a écrit Eric Besson !
Le journal Le Monde titrait le 21 juin 2010 :Montesquieu, reviens, ils sont devenus fous ! «...L'on pense à ces serments solennels qu'aucun changement de conjoncture ne saurait invalider. "Je veux être le président qui va remettre la morale au coeur de la politique. Je veux une démocratie irréprochable. Si l'Etat veut être respecté, il doit être respectable." C'est à quoi s'engageait Nicolas Sarkozy, le 14 janvier 2007, dans le discours fondateur de sa candidature. Et à quoi assiste-t-on depuis quelques semaines ? A un concours de petits arrangements, de prébendes et de cynisme. »...
SENAT " Projet de loi autorisant l'approbation de l'accord sous forme d'échange de lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement des Îles Caïmans relatif à l'échange de renseignements en matière fiscale : http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/projets/pl2326.pdf
Bon appétit ! menu d'un Grand père et de sa petite fille

5 commentaires:

Le M(ercure) G(allant) a dit…

Selon Le Parisien du 7/07/10,

«...Le président Nicolas Sarkozy a rappelé mercredi, devant les députés du Nouveau Centre, les écoutes dont a été l'objet, sous François Mitterrand, le journaliste Edwy Plenel en dénonçant le fait que le fondateur de Mediapart utilise lui-même des écoutes illégales.
"Edwy Plenel, dont on connaît les affinités politiques et qui a fait pleurer Margot pour être victime des écoutes, il utilise des écoutes illégales d'un maître d'hôtel viré" par Liliane Bettencourt, a-t-il lancé, selon un participant à la réception des députés NC à l'Elysée.

"Il s'est drapé dans le rôle du martyr des écoutes de Mitterrand et maintenant il les utilise sans réserve éthique ni méthodologique. Au niveau déontologie, c'est inimaginable. Mais ça va lui retomber sur la tête", a poursuivi le chef de l'Etat, selon ce témoin.
"Imaginez si moi, j'écoutais les journalistes, qu'est-ce qu'on dirait !", a-t-il ajouté.
Selon plusieurs députés NC, M. Sarkozy est longuement revenu sur l'affaire Bettencourt, dans laquelle son ministre du Travail Eric Woerth est englué. "Il a pris point par point les accusations pour les démonter".
Il a accusé la gauche, "faute d'avoir pu obtenir dans la rue" le retrait de la réforme des retraites, de vouloir y arriver par "un troisième tour politicien, politico-judiciaire" avec l'affaire Bettencourt...»
La suite sur leparisien.fr

Si le Président de la République a vraiment tenu ces propos à l'encontre du journaliste Edwy Plenel de Médiapart : "...Au niveau déontologie, c'est inimaginable. Mais ça va lui retomber sur la tête", a poursuivi le chef de l'Etat, selon ce témoin.", notre démocratie a vraiment du plomb dans l'aile !.

En trois ans, notre France est défigurée et ruinée. Comment se fait-il qu' à l'UMP, il n'y a pas plus de voix qui s'élèvent pour dénoncer cette chienlit ?.

La communication de l'Elysée et de l'UMP voudrait faire croire à une Justice sacrée de l'Etat. L'époque ou les citoyens vénéraient cette Justice sacrée sans enquête, elle est définitivement révolue.

Etonnant de constater le silence de plomb de la surpopulation d'avocats dans le gouvernement, à la chambre des députés et au Sénat ?. Sommes-nous revenus au temps des " Caractères)de Jean de La Bruyère : la décadence des traditions morales, les moeurs nouvelles des magistrats, la puissance des affairistes ?. Pendant la querelle des Anciens et des Modernes, notre académicien Jean de La Bruyère se rangea du côté des Anciens et il en fit un éloge remarqué.

Extraits du discours de réception à l'Académie Française de Jean de La Bruyère en 1693 :
«...Revenus à Paris, ils se cantonnèrent en divers quartiers, où ils répandirent tant de venin contre moi, s’acharnèrent si fort à diffamer cette harangue, soit dans leurs conversations, soit dans les lettres qu’ils écrivirent à leurs amis dans les provinces, en dirent tant de mal, et le persuadèrent si fortement à qui ne l’avait pas entendue, qu’ils crurent pouvoir insinuer au public, ou que les Caractères faits de la même main étaient mauvais, ou que s’ils étaient bons, je n’en étais pas l’auteur, mais qu’une femme de mes amies m’avait fourni ce qu’il y avait de plus supportable. Ils prononcèrent aussi que je n’étais pas capable de faire rien de suivi, pas même la moindre préface : tant ils estimaient impraticable à un homme même qui est dans l’habitude de penser, et d’écrire ce qu’il pense, l’art de lier ses pensées et de faire des transitions.
Ils firent plus : violant les lois de l’Académie française, qui défend aux académiciens d’écrire ou de faire écrire contre leurs confrères, ils lâchèrent sur moi deux auteurs associés à une même gazette...".

Alain Février

Le M(ercure) G(allant) a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Le M(ercure) G(allant) a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
choucroute a dit…

Les derniers jours de Béchu au parlement européen!

Et oui va être obligé de quitter le navire lucratif.
Mais avant de partir il invite ses amis (es) au parlement par deux petites journées: visite de stasbourg, du parlement et rencontre avec les élus de l'opposition de Stasbourg (histoire de confronter les techniques)En effet se sont quelques élus de lopposition angevines qui sont invités ainsi que leurs attachés de groupe.
Pourquoi pas?

Mais qui paie? le contribuable, les élus, béchu??
En cette période, il est bon de se poser ces questions.

Alain Février a dit…

SOS Libertés malmenées !

Depuis trois ans, la gouvernance de la France se résumerait-elle au bon mot de Paul Valéry :

« La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde ».

La communication de l'Elysée, du gouvernement et de l'UMP est très malmenée en ce moment. Dur, dur d'accepter l'arrivée sur la toile de nouvelles sources d'informations qui sont pilotées par de bons journalistes indépendants et consciencieux.

Internet et le numérique sont les seuls armes dont disposent les médias indépendants pour dénoncer les excès de la classe dirigeante. L'exemple de Médiapart en est une parfaite illustration ; ça dérange la République et son ordre établi.

Osons cette comparaison, Médiapart appartiendrait-il à la famille de l'Aurore d'Ernest Vaughan. En 1898, ce quotidien avait publié le célèbre «J'accuse» de Zola. Edwy Pleynel aurait-il un lien de parenté avec Bernard Lazare, le journaliste très contesté de cette époque par les dreyfusistes. Interdit d'écritures dans l'Aurore, il continua son métier en postant ses chroniques aux revues américaines The Chicago Record et The north American Review.

Quand un porte-parole de l'UMP, Xavier Bertrand, accuse Médiapart de « fascisme » et qu' un Président de la République lâche ces paroles à l'encontre du patron de Médiapart : «...ça va lui retomber sur la tête...», on imagine l'atmosphère capiteuse qui règne à l'Elysée et au Gouvernement.

« L'ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses : c'est ainsi qu'on grimpe dans la même posture que l'on rampe ».Jonathan Swift, de l'humour irlandais ?