Excellent
article sur la franc-maçonnerie qui mine les ministères
et l'Administration !. Express N° 3333 du 20 au 26 mai 2015.
Les
« Frères trois-points » de toutes obédiences
auraient-ils repris du poil de la bête sous le hollandisme ?.
«
Vile Maçonnerie !... Où nous conduiras-tu ?
Au
sein de la Débauche et loin de la vertu,
Et
dans l'union libre, au dam de la Famille,
Dans
le champ de l'opprobre où le malheur fourmille ?.
Oui
! Tu nous conduiras au fond de l'égoïsme .
Dans
l'infâme anarchie et le sensualisme.
L'esclavage
infernal et la perversité
Dans
la ruine sombre et la férocité !.
A.
Croubois
«La
franc-maçonnerie, une secte qui menace les droits des peuples
[...] la franc-maçonnerie est toujours un danger pour la
démocratie.»
[...]
La franc-maçonnerie, à y regarder de loin, ressemble
à une sorte de mafia installée au coeur des
institutions. En regardant de près, aussi. Ce qui pose un
problème : pourquoi des élus, censés défendre
l'intérêt général, sont-ils d'abord engagés
par un obscur serment à une « fraternité »
non moins obscure ?. Pourquoi les « profanes » sont-ils
gérés comme un troupeau par cette bande-là ?
[...]
Vue
panoramique de l'intérieur du Panthéon.
Jean-Pierre Lavoie
http://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=User:Jplavoie&action=edit&redlink=1
Jean
Zay [1904-1944]
Député
radical du Loiret de 1932 à 1944,
Sous
secrétaire et Ministre.
Pourquoi
aujourd'hui et pas hier, à l'heure où les
inégalités sociales se creusent de jour en jour
!. Pourquoi en parler aujourd'hui et pas hier ?
Il
aura fallu plus de 70 ans pour panthéoniser Jean ZAY, ce jeune
ministre du Front populaire de l'Education nationale et des
Beaux-Arts, nommé par Léon Blum ?. Ce grand «
bouffeur de curé », un laïc radical-socialiste
adepte de la méritocratie, à l'identité juive,
il a été assassiné par La Milice à l'âge
de 40 ans !.
Notre
hiérarchie politique au sommet de l'ETAT serait-elle toujours
à la recherche de clivages idéologiques et sociaux ?.
Par les temps qui courent, c'est jouer avec le feu !.
Je
ne résiste pas à citer ce petit passage d'Odette
Pannetier, première femme journaliste qui a rejoint l'équipe
du Prix Littéraire Renaudot :
«
Jean Zay, c'est évidemment peu de chose, mais c'est, si l'on
peut dire, un néant plein d'agitation, plein d'ambitions
[...]. Il n'est pas de ces gens qui trahissent bêtement,
gratuitement. Lui, quand il trahira, ce sera pour quelque chose qui
en vaille la peine. Un portefeuille par exemple.»
Odette Pannetier, Candide, 7 novembre 1935.
Jean
Zay, d'Antoine
Prost, Pascal Ory et Hélène Mouchard-Zay, préface
de Najat Vallaud-Belkacem, Tallandier, 157 p., 25,90 €.
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Alain Février – Twitter : fiatlux
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