mardi 19 mai 2009

Ne laissons pas mourir notre Agriculture comme nous avons laissé mourrir notre industrie...

Les Centrales d'Achats sont en train de tuer nos producteurs de lait et de viande avec la bénédiction de nos gouvernants Français et Européens.
Lundi soir, environ 3 à 400 producteurs de lait sont venus à ANGERS pour crier leur désespoir devant les grilles de la Préfecture du maine-et-loire. Une délégation a été reçue par les représentants de l'Etat. Je vous laisse le soin de lire la Motion remise par des membres de la FDSEA à Monsieur le Préfet.
http://zen49.blogspot.com/ Courriel privé : fevrieralain@hotmail.fr

9 commentaires:

Agriculture solidaire a dit…

Transformateurs, grandes surfaces, gouvernement, personnes ne veut dire aux producteurs pourquoi leur lait est payé 30 % moins cher qu'il y a un an ?.

C'est encore une promesse de Sarkozy non tenue !. Il y a un an et demi les paysans s’inquiétaient des nouveaux pouvoirs en passe d’être donnés aux distributeurs pour faire chuter les cours à la production.

L’ouverture du marché européen aux produits des pays tiers conduit les producteurs laitiers et les autres filières agricoles à la catastrophe économique si on ne fait rien dans l'immédiat.

Lors d'une visite du centre Leclerc de Bois-d’Arcy, il y a plus d'un an, l'entente cordiale affichée entre Nicolas Sarkozy et Michel-Édouard Leclerc pouvait laisser croire à une véritable volonté de trouver un accord entre les parties prenantes ?. Annoncée à grand renfort de com, la baisse des prix pour les consommateurs étaient soumise à la liquidation de loi Galland ?. Celle-ci devait moraliser le comportement de la grande distribution ?.

A l'époque, Jean-Michel Lemétayer (FNSEA) avait même déclaré sur une radio nationale :

" La France a plus besoin de son agriculture et de ses produits que de Michel-Édouard Leclerc et de ses magasins ".

La situation des producteurs de lait est très grave.
Que compte faire le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, lui qui est candidat aux élections européennes, un ancien commissaire européen qui postule aussi à ce poste, une nouvelle fois ?.

Agriculture solidaire

Anonyme a dit…

Entreprises et Commerces

" Jusqu’à mi-2008, c’est l’interprofession qui fixait les prix d’achat du lait. Une interprofession qui n’en était pas vraiment une puisqu’elle excluait les distributeurs. Ce sont les agriculteurs et les transformateurs qui, jusqu’à l’année dernière, en fonction des qualités et des produits, établissaient les barèmes de fixation des prix du lait."

Le Blog des Blogs des Entreprises et du Commerce

Il me semble que la Présidence Française Européenne n'ait rien fait pour anticiper cette crise du lait, alors que Nicolas Sarkozy était le patron ?.

Démocrate a dit…

Le moral dans les chaussettes, Bof !, l'Europe est une responsable idéale, non ?.

La prochaine Présidence Française de l'union européenne aura peut-être lieu dans 15 ans ?. Hormis les déclarations tonitruantes de nos responsables politiques, qu'a-t-elle vraiment apporté à la France et à l'Europe, cette présidence française ?. Une autre Europe est-elle possible quand chacun des 27 défend son pré carré ?. Les crises morales, les crises économiques, financières et sociales vont-elles avoir raison de l'Europe actuelle ?. Quid d'une harmonisation fiscale et sociale, quid d'un revenu minimum européen, quid, quid... ?.

On voudrait nous faire croire que l'Europe est un parapluie pour nous Français ?.

L'actualité nous prouve le contraire, c'est l'effondrement du prix du lait ?. Notre ministre de l'Agriculture, Michel Barnier constate que la baisse du prix du lait « n'est pas supportable ». Jusqu'à juin2008, c'est l'interprofession qui fixait les prix d'achat du lait suivant des critères de qualité. Comment se fait-il que la France n'est rien fait pour anticiper cette crise alors qu'elle avait la Présidence de l'Europe ?.

Démocrate

non non a dit…

" Ne nous y trompons pas. Défendre la PAC et son ambition, c’est bien sûr protéger nos agriculteurs mais aussi les consommateurs (traçabilité, sécurité alimentaire, coûts)."

Qu'a donc apporté la présidence française européenne, rien, si ce n'est que des parlottes comme savent le faire l'UMP, Christophe Béchu et Michel Barnier, ex commissaire européen et actuel ministre de l'agriculture et de la pêche ?.

" Également grande région de pêche et de cultures maritimes, l’Ouest se doit de défendre et de promouvoir ce secteur d’activité face à l’Europe et face au Monde."

Oui, en donnant 400 millions pour laisser les bateaux à quai jusqu'à fin juin et après les élections européennes, circuler...?

Lu "" sur Blog de l'UMP Béchu européenne

Votez pas pour un arriviste

non non

Anonyme a dit…

La Roche sur Yon
09:05 - jeudi 28 mai 2009

" Prix du lait: Les jeunes agriculteurs pointent la direction de la concurrence

" Une vingtaine de jeunes agriculteurs vendéens ont décidé de "mettre la pression à la DGCCRF", direction de la concurrence et des fraudes, avant les négociations aujourd'hui sur le prix du lait. Ils ont choisi durant la nuit de bloquer une entrée de la cité administrative Travot, à La Roche, avec des pneus, palettes de bois et du vieux matériel de traite. Laissant une banderole: "JA en colère, laissez-nous faire!"

Les Jeunes agriculteurs reprochent à la DGCCRF d'avoir "estimé, il y un an, que les négociations entre producteurs et entreprises sur l'évolution du prix du lait, représentaient une forme d'entente illicite. Les producteurs de lait ne sont pas concurrents entre eux!, souligne Anthony Grolleau, l'un des co-responsables du groupe lait des JA en Vendée. Depuis cela, il y a beaucoup de problèmes, et le prix du lait payé aux producteurs baisse. Les agriculteurs n'ont plus les moyens de travailler",maville.com

Plus d'informations demain dans Ouest-France

Anonyme a dit…

L'agriculture indépendante en débat à Angers, vendredi

Argos communication agricole organise la 5e édition des Entretiens d'Angers, vendredi 5 juin, de 9 h à 18 h, à l'École supérieure d'agriculture d'Angers. Le matin, il sera question de donner aux agriculteurs « les clés pour retrouver leur indépendance ». Témoigneront un conseiller grandes cultures, un fabricant d'engrais, un expert agricole, un négociant de produits phytosanitaires...

L'après-midi, la centaine d'agriculteurs inscrits dialogueront avec des journalistes pour « comprendre la manière dont ils travaillent et la manière dont ils perçoivent les agriculteurs ».

Ouest-France

Anonyme a dit…

Manif producteurs laitiers

" Manifestation des producteurs de lait ce mardi à Laval: la circulation sera perturbée
Les producteurs de lait manifesteront mardi 2 juin contre la baisse du prix du lait. Le rassemblement est prévu à 11 h 30 au foirail de Laval, mais le départ du cortège est prévu vers 14 h. Les manifestants se dirigeront vers la gare pour se rendre au rond-point Lactalis. La circulation devrait être fortement perturbée."
Source Ouest-France Laval

Anonyme a dit…

lait'zéro a dit...
Michel Barnier et la désolation des producteurs de lait !, ce ministre de l'agriculture et de la pêche souhaiterait récupérer son mandat à la commission européenne; il l'avait perdu lors de la dernière élection ?. Pour faire quoi,pour dire quoi, si on en est là aujourd'hui, avec les producteurs de lait, c'est bien de sa faute et de celle de la présidence européenne de la France , non ?.

LAVAL (AFP) — " Les producteurs de lait se sont une nouvelle fois mobilisés mardi en France pour tenter de faire pression sur le nouveau round de négociations ouvert au même moment à Paris entre industriels et producteurs afin de fixer un prix du lait acceptable par les deux parties.
Les manifestations ont particulièrement ciblé l'industriel Lactalis, deuxième groupe laitier mondial, ou des hypermarchés, accusés de faire des marges trop élevées sur les produits laitiers.

A Laval, entre 2.000 producteurs de lait, selon la police, et 3.000 à 3.500, selon la branche régionale de la FNSEA, se sont invités mardi après-midi au siège de Lactalis, à Laval.

"Les entreprises ont très peu bougé (dans les négociations en cours). Tout peut arriver aujourd'hui. C'est le round de la dernière chance", a déclaré devant le siège de l'industriel Joël Limouzin, président de la FRSEA des pays de Loire.

A Pontivy (Morbihan), environ 500 producteurs, selon les gendarmes, ont défilé dans le calme et se sont rendus au siège local de Lactalis.

A Riom-ès-Montagnes (Cantal), une cinquantaine de producteurs bloquaient toujours mardi en fin d'après-midi la laiterie Lactalis dont il font le siège depuis lundi soir.
"Lactalis est l'un de ceux qui impriment les prix et nous voulons que, dans les zones montagneuses comme le Cantal (...), il y ait une distinction", a précisé le président des Jeunes Agriculteurs du Cantal, Julien Fau.
Les producteurs cantaliens réclament 330 euros la tonne, contre 210 euros actuellement.

Dans l'Aveyron...,A Croisy-sur-Eure, c'est la fromagerie Boursin (groupe Bel)...,A Mondeville, dans l'agglomération de Caen, l'hypermarché Carrefour a fermé ses portes mardi en fin de matinée...,A Ancenis (Loire-Atlantique) plusieurs dizaines de producteurs laitiers ont mené ..., En Seine-Maritime, les Jeunes agriculteurs (JA) ont mené mardi après-midi une opération de déréférencement de produits laitiers dans une grande surface du Grand-Quevilly, dans la banlieue de Rouen..., Des éleveurs finistériens ont également bloqué pendant la journée le parking d'un hypermarché brestois, ne laissant passer que les piétons...., Dans la Loire, une cinquantaine de producteurs de lait de la Confédération Paysanne se sont inscrits symboliquement au revenu de solidarité active (RSA) mardi, à Saint-Etienne et à Roanne (Loire), a-t-on appris auprès du syndicat agricole et de source policière..., Dans le Lot, une quarantaine de producteurs ont vidé le rayon lait d'un hypermarché Carrefour de Cahors, pour les laisser en caisses, a-t-on appris auprès des gendarmes....,Auparavant, à Montauban, quelque 70 producteurs avaient manifesté devant la préfecture en distribuant au public des packs de lait remis à leur demande par Lactalis...., A Besançon, la direction d'un hypermarché Carrefour a porté plainte mardi pour vol contre des agriculteurs en colère qui ont retiré lundi des produits laitiers d'un rayon, a-t-on appris mardi auprès du parquet...., "

" Les producteurs et industriels du secteur laitier sont réunis mardi à Paris pour une réunion de négociations "de la dernière chance" sur le prix du lait, que les industriels ont baissé unilatéralement de 30% en mai ".

lait'zéro

Anonyme a dit…

" Prix du lait : l'accord ne passe pas dans l'Ouest "

" La colère grondait dans l'Ouest au lendemain de l'accord sur le prix du lait arraché au ministère de l'Agriculture, mercredi. De nouvelles actions en direction des centrales de la grande distribution vont être rapidement organisées, selon la FRSEAO-lait, branche lait de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles de l'Ouest (Bretagne et Pays de la Loire).

La FDSEA des Côtes d'Armor a diffusé jeudi un communiqué dans lequel elle appelle les producteurs de lait, mais aussi de porcs et de volailles en proie à des difficultés sur leur marché, à démarrer des "actions GMS" (grandes et moyennes surfaces) dès vendredi, en direction des magasins Carrefour de Guingamp et Leclerc de Dinan, dans le même département.

Dans le Morbihan, la FDSEA organise vendredi un conseil syndical extraordinaire multi-secteurs à l'issue duquel des actions devraient être décidées, également en direction des grandes surfaces.

La FDSEA du Finistère réclame, elle, "une renégociation immédiate de cet accord de dupes". Annoncé pour tous à 280 euros pour 1.000 litres, il ne concernera que 25% des producteurs finistériens; les autres ne percevront qu'un prix moyen annuel de 260 euros pour 1.000 litres, selon le syndicat.

Au plan national, l'accord passe mal aussi auprès des organisations syndicales minoritaires qui n'ont pas été associées à la négociation.

Pour la Coordination rurale, c'est un "accord de dupes". "La FNPL s'est une nouvelle fois compromise en acceptant un prix inférieur au seul coût de production avant rémunération du travail. Seule une décision européenne pour une gestion souple et régulée des quotas est de nature à garantir la rentabilité des exploitations", écrit le syndicat dans un communiqué. La Coordination rurale réclame un prix de 40 centimes d'euro le litre, soit 400 euros pour mille litres.

Les prix fixés par l'accord "ne couvrent absolument pas les coûts de production des éleveurs!", tonne pour sa part la Confédération paysanne. "A deux jours des élections européennes auxquelles Michel Barnier est candidat, les producteurs restent en colère", prévient le syndicat qui appelle à une "action nationale" la semaine prochaine.

Le prix annuel de 280 euros/1.000 litres ne sera versé, en réalité, qu'à "un quart à un tiers des 28.000 producteurs de lait des régions Bretagne et Pays de la Loire", a souligné jeudi Pascal Clément, président de la FRSEAO lait.

L'accord accorde en effet aux entreprises la possibilité de baisser le prix négocié nationalement en fonction de la proportion de produits industriels (beurre "industrie" et poudres) dans leur catalogue.

Or, la Bretagne et les Pays de la Loire comptent parmi leurs collecteurs de lait de gros fabricants de produits industriels, Entremont Alliance et Eurial Poitouraine en particulier.

"Je suis vraiment inquiet, il y a beaucoup de producteurs qui se demandent comment ils finiront l'année", a expliqué Hervé Moal, président de la section laitière de la FDSEA des Côtes d'Armor.

Pour Franck Guéhennec, président de la section lait de la FDSEA du Morbihan, il reste un objectif: "une meilleure répartition de la marge entre les maillons de la filière".

Dans le Finistère jeudi matin, un groupe de six à sept éleveurs a distribué gratuitement aux consommateurs des produits laitiers prélevés dans un hypermarché de Carhaix-Plouguer, selon la gendarmerie. Dans la soirée, on précisait de même source qu'une dizaine d'agriculteurs bloquaient toujours à Plonéis, près de Quimper, un dépôt d'objets de jardin à enseigne Leclerc."
AP Sources :
Boursorama - AssociatedPress le 04/06/2009 à 20:20