« Souffrant d'insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb ». Pierre DAC.
Le poids de l'inaction, les endormis du pouvoir, André Gide vous disait dans la première moitié du siècle dernier : "Il est bon de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant". Et aussi : "Le monde ne sera sauvé, si il peut l'être, que par des insoumis. Rajoutant : Nous entrons dans une époque où le libéralisme va devenir la plus suspecte et la plus impraticable des vertus".
Comment peuvent-ils rester insensibles à ce qui se passe en Bretagne et en France !
Régions de France, révoltez-vous, la Bretagne solidaire
N'y aurait-il que moi et les héros d' Hollande
Qui souffrent d'un manque d'écoute, de déficience visuelle.
Aux commandes d'un Etat au bord d'un soulèvement !.
Hier c'était m'as-tu-vu, avec les quatre otages,
Au Mali, aujourd'hui, compassion de Hollande
Pour ces deux journalistes, tués près du Sahel.
Ce sam'di deux novembre, les bretons en mouvement
Dans les rues de Kemper, ils dénoncent les outrages
De Bruxelles, de Paris, à l'égard des Bretons.
Eurocrates, tecnocrates font périr la Bretagne,
L'agroalimentaire, la pêche et les cultures.
C'est une vraie catastrophe, bonnets rouge vont faire front.
Qui suivra la Bretagne, les régions de montagnes,
Le Centre ou bien le Ch'nord, ce n'sont que des murmures ?.
Remercions les bretons qui se sont rassemblés
Au Conflent du Frout, affluent de l'Odet.
Ils ont interpellé Matignon, l'Elysée,
Sur les pertes d'emplois, entreprises dans l'goulet.
Les patrons font faillites, l'agriculture se meurent,
Les pêcheurs à la peine, bougez-vous nom de dieu.
Enarques et eurocrates, c'est la France qui pleure
Sans changer d'politique, ils vous diront adieu.
Zen-fiatlux, le 3 novembre 2013
En 2005, la presse et les médias n'étaient pas très nombreux à soutenir objectivement la volonté du peuple français. En 2008, quand une majorité de parlementaires ont bafoué le résultat du référendum de 2005, combien de grands journaux et de puissants médias ont-ils manifesté leur désaccords ?
« Les aides de l'Etat à la presse écrite, Commission des Finances du Sénat :
Juillet 2013
Extraits du Rapport de la Cour de compte PDF de 184 pages
Page 13
« Le secteur de la presse écrite regroupe environ 2 200 entreprises qui emploient 80 000 salariés dont 25 000 journalistes, et qui éditent environ 9 000 titres. Ce secteur connaît une situation de crise qui se traduit par une dégradation financière importante : son chiffre d’affaires global dépassait les 10 Md€ en 2000 mais n'atteint plus aujourd'hui que 9 Md€.»
La presse constitue un secteur économique qui est fortement soutenu par l’État et qui donc en dépend largement.
Cette accumulation d’aides hétérogènes s’est accentuée depuis les états généraux de la presse écrite de 2008, avec la mise en oeuvre d’un plan d’aide à la presse sur la période 2009-2011 qui a conduit à un doublement des dépenses budgétaires (324 M€ en 2009 contre 165 M€ en 2008 en dépenses sur le programme « Presse » hors abonnements de l’État à l’Agence France-Presse).» [...]
« Le secteur de la presse écrite regroupe environ 2 200 entreprises qui emploient 80 000 salariés dont 25 000 journalistes, et qui éditent environ 9 000 titres. Ce secteur connaît une situation de crise qui se traduit par une dégradation financière importante : son chiffre d’affaires global dépassait les 10 Md€ en 2000 mais n'atteint plus aujourd'hui que 9 Md€.»
Page 16
[...] « Les différents rapports qui se sont intéressés aux aides à la presse écrite depuis une dizaine d’années se sont souvent heurtés à la difficulté d’en définir le périmètre exact et, partant, d’en évaluer le coût. Les documents budgétaires fournissent en effet des éléments utiles mais insuffisants pour définir les contours de cette politique publique.
[...] Un premier ensemble, aisément identifiable, est constitué par les crédits du programme budgétaire 180 - Presse géré par le ministère de la culture et de la communication. Dans la loi de finances initiale pour 2013, ces crédits se sont élevés à 394,8 M€ en CP, répartis selon la présentation budgétaire en trois catégories :
- les aides à la diffusion : 308 M€ ;
- les aides au pluralisme : 12 M€ ;
- et les aides à la modernisation : 74,8 M€.
À ce premier ensemble, doivent être ajoutées :
- les mesures prises en charge, intégralement ou en partie, sur d’autres programmes budgétaires de l’État :
· une partie de l’aide au transport postal qui, jusqu’en 2012 inclus, était financée pour un montant de 152,4 M€ en loi de finances initiale pour 2012 sur le programme 134 - Développement des entreprises et des services géré par le ministère chargé de l’industrie, l’autre partie relevant du programme 180 - Presse. Recommandé par la Cour depuis plusieurs années, le regroupement de l’ensemble de ces crédits sur ce dernier programme a été opéré en loi de finances initiale pour 2013, ce qui a contribué à améliorer la lisibilité budgétaire ; » [...]
http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-aides-de-l-Etat-a-la-presse-ecrite…
En 1989, la chute du mur de Berlin a-t-elle été prise en compte dans la poursuite de la construction de l'euro et, dans le calcul de la parité de la monnaie unique ?. L'arrivée en masse de mains-d'oeuvre, bon marché, en Allemagne de l'Ouest, a-telle été prise en compte dans la compétitivité entre Etats de la monnaie unique ?. J'en veux à certains grands journaux et médias d'avoir, à l'époque, passé sous silence les difficultés prévisibles qui ont amené les pays de la zone euro à la ruine. Le 10 novembre 2013, fêteront-ils les 24 ans de la réunification des deux Allemagne, Nos journalistes économiques observeront-ils une minute de silence pour honorer leur manque de vision des conséquences désastreuses pour les populations de la zone euro !.
Belle image de François Mitterrand et Helmut Kohl
Le Résultat de la réunification aura été pour les Etats de la zone euro, une catastrophe économique et sociale
« Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain » Pierre DAC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire