" Instabilité fiscale ? Le gouvernement refuse toute réforme et toute véritable économie comme d'ailleurs l'avait fait Sarkozy. Pour remplir les caisses, il reste à taxer et retaxer avec, souvent, des pratiques sournoises venant de Bercy. Cette folie taxatoire se déroule dans une immense incertitude avec même des rumeurs journalistiques." Michel de Poncins
La Bretagne éplorée mérite pas cette sentence.
Eurocrates de Bruxelles, députés, sénateurs,
Il faut vous réveiller, cette situation inquiète
Même les plus optimistes ruminent dans leur tête
Serions-nous revenus à nos deux jours sans pain
Arrêté 16 janvier mille neuf cent quarante deux
Pénurie de main d'oeuvre, réquisitions sans fin
De matières premières, de chevaux, de semences,
L'industrie mal en point, progressivement s'arrête
Au profit des allemands, leurs firmes tournent à plein
Ils offrent des salaires bien plus avantageux
Aux bretons débauchés, pression de l'occupant.
Quel avenir pour l'Europe, avantage aux allemands ?.
Cet avenir pour l'Europe, c'est bien de s'y pencher pour lui donner une chance d'éviter une déroute programmée :
Quelle énorme bévue, Quelle incompétence, Quelle ignorance, quelle idiotie de vouloir, à tout prix, concurrencer ces pays de la zone euro au vu de ces salaires :
Compétitivité qu'ils nous disent, sans réduire le train de vie de l'Etat, des Collectivités locales et autres structures publiques inutiles... !. Il faut montrer l'exemple, il vient d'en haut !.
«... Paperasse ? C'est le déluge des lois. Il y a quarante ministres et chacun veut marquer son passage par des textes. S'ajoutent les parlementaires qui, eux aussi, s'activent pour légiférer. Une loi n'est complète qu'avec ses décrets d'application et circulaires. Tout cet édifice s'abat sur les entreprises les obligeant à répondre à des statistiques ou à des questionnaires. Il y a même des lois en coma avancé qui n'existeront jamais faute du cortège accompagnateur.
Il faut dénoncer avec force le scandale des aides aux entreprises. Un rapport en 2011 avait chiffré leur montant à 65 milliards soit 4 % du PIB, ou l'équivalent de l'impôt sur les sociétés. Il existe un nombre effarant, 6000, formes d'aides Le coût réel est bien plus élevé que le montant ci-dessus car une foule de dépenses adjacentes doivent être ajoutées.
Le tout aboutit à des usines à gaz administratives parfois en forme de galaxie : la richesse s'envole et disparaît comme un mauvais gaz.»...
Tocqueville Magazine
LE FLASH
DE LA STABILITE POUR LES ENTREPRISES
Tout soudain un mouvement de grande ampleur se produit chez les entreprises. Des opérations escargot ont eu lieu sous la houlette des artisans mécontents de la TVA. Des patrons réclament à grands cris la fin de l'instabilité fiscale et la fin de la paperasse. Tel petit patron passe la moitié de son temps à répondre à des questionnaires abscons ou à tenter de comprendre des lois ou circulaires obscures. Les grandes firmes s'en débrouillent comme à l'habitude, les directions internationales marquant d'un carton rouge la France, ceci avec toutes les conséquences dommageables que l'on peut imaginer sur l'attractivité du pays.
La situation est si grave qu'en juin 2013 le gouvernement, très provisoirement en place, a proclamé un choc de simplification qui s'est évidemment dissout dans la bureaucratie. Pour bien montrer qu'il n'y croit pas, il nous promet pour bientôt des assises de la simplification ; mes lecteurs habituels savent ce qu'il faut attendre d'une telle parlote et des fêtes qui l'accompagneront. Un exemple célèbre de ces dérives est celui du Grenelle de l'environnement.
Nous avons appris à cette occasion que les entreprises sont soumises à 400 000 normes et que la paperasserie leur coûte 60 milliards par an, que fort naïvement le pouvoir prétendait récupérer.
DES PHENOMENES CONCOMMITANTS
Au centre, se situe le pouvoir énarcho-socialiste, en place sous tous les gouvernements depuis longtemps. Ce pouvoir ne comprend pas ou ne veut pas comprendre que l'entreprise privée est la seule créatrice de richesse en France et que sur elle repose tous les fardeaux. La véritable haine proclamée par François Hollande envers les riches amplifie la tendance : ces riches ou présumés tels incluent beaucoup d'entrepreneurs.
Instabilité fiscale ? Le gouvernement refuse toute réforme et toute véritable économie comme d'ailleurs l'avait fait Sarkozy. Pour remplir les caisses, il reste à taxer et retaxer avec, souvent, des pratiques sournoises venant de Bercy. Cette folie taxatoire se déroule dans une immense incertitude avec même des rumeurs journalistiques.
Paperasse ? C'est le déluge des lois. Il y a quarante ministres et chacun veut marquer son passage par des textes. S'ajoutent les parlementaires qui, eux aussi, s'activent pour légiférer. Une loi n'est complète qu'avec ses décrets d'application et circulaires. Tout cet édifice s'abat sur les entreprises les obligeant à répondre à des statistiques ou à des questionnaires. Il y a même des lois en coma avancé qui n'existeront jamais faute du cortège accompagnateur.
Il faut dénoncer avec force le scandale des aides aux entreprises. Un rapport en 2011 avait chiffré leur montant à 65 milliards soit 4 % du PIB, ou l'équivalent de l'impôt sur les sociétés. Il existe un nombre effarant, 6000, formes d'aides Le coût réel est bien plus élevé que le montant ci-dessus car une foule de dépenses adjacentes doivent être ajoutées.
Le tout aboutit à des usines à gaz administratives parfois en forme de galaxie : la richesse s'envole et disparaît comme un mauvais gaz.
POUR UN GEL FISCAL TOTAL (GFT)
Pour réussir il doit être immédiat ; attendre un budget 2014 ce serait poursuivre la noyade. Il doit être proclamé pour deux ans ; la survie des entreprises est à ce prix.
Total ? C'est le plus difficile. Il ne faut pendant sa durée aucune augmentation d'impôt. Les chevaliers de Bercy, qui échappent eux-mêmes largement à la tornade assassinant les entreprises, accepteront-ils de s'endormir ?
Il est clair que le pouvoir doit pendant deux ans trouver l'argent nécessaire pour équilibrer les comptes.
Le sursaut est-il possible? Sil ne se produit pas, les entreprises continueront à vaciller peut-être, hélas, jusqu'à l'écroulement final.
MICHEL de PONCINS
BREST - Vue sur le port de commerce
1 commentaire:
Il y a quelques jours, est passée, sur France 2, une petite info qui fait réfléchir.
Sur un ton humoristique, le reportage montrait un radar automatique, quelque part du côté de Clermont-Ferrand, qui avait été hors service pendant 3 semaines
Pourquoi ?
Parce qu'EDF avait coupé le courant pour facture impayée ! Drôle, non ?
Mais ce n'est pas tout, le vraiment intéressant est ailleurs. En effet, le journaliste nous expliqua que la société qui gère ce radar n'avait pas payé en temps sa facture d'électricité.
La société qui gère le radar ???, Quoi ??. Une société privée gère le radar ?
Je croyais que les radars dépendaient de l'état. Mais alors, si on réfléchit, cela veut dire qu'au passage il y a des gens qui se sucrent sur les infractions des automobilistes et que l'argent des amendes, loin d'aller entièrement dans les caisses de l'état (ce qui serait un moindre mal), va en partie dans des poches privées !!
Et on peut supposer (car aucune entreprise privée n'est une oeuvre philanthropique) que ces entreprises sont intéressées proportionnellement à la rentabilité des radars.
La rentabilité des radars.
La spéculation sur la sécurité routière, voilà la dernière trouvaille...
On ne nous avait pas dit ça quand le gouvernement a lancé sa campagne.
Il n'y a pas que la sécurité routière dans l'histoire, mais aussi (et surtout ?) ... une affaire de profit !![Un conflit d'intérêt ?]
Et, bien sûr, pour couronner le tout, le PDG de cette entreprise n'est autre que le frère du ministre Gilles de Robien [l'Homme des 39H] !
On ne nous dit pas TOUT !!!!!!!
Si cette petite info. vous choque autant que moi, faites-la circuler : ça mérite d'être connu !!!!
Un inconnu intelligent.
Enregistrer un commentaire