Dans cette province basque, la population de la Soule est très bascophone, sa capitale MAULEON.
Au fin fond de la Soule, vous découvrirez ce charmant petit village de Sainte Engrace encerclé par des montagnes pyrénéennes aux versants très abrupts. Son unique auberge et sa bonne table, ses chambres d'hôtes et son gîte d'étapes situés sur le GR 10 vous séduiront, dès votre arrivée. Ajouter la bonne humeur des aubergistes Madeleine et Maïté et les anecdotes de la mémoire régionale, monsieur Ambroise, l'homme de la maison, vous comprendrez vite que tous les ingrédients sont là pour passer des soirées très agréables avant, pendant et après le repas du soir. Il arrive parfois que des jeunes filles viennent chanter quelques chants basques. Une convivialité s'installe tout naturellement entre les vacanciers hébergés et les maîtres des lieux.
Tout près de ce lieu paradisiaque, il ne faut pas manquer d'emprunter les nombreux circuits et sentiers qui surplombent canyons et ravins. Après avoir admiré ou visité l'ancienne collégiale du 11ème siècle qui a été restaurée à la fin du siècle dernier, une féerie de couleurs, de verdure et de cascades vous attend aux gorges de Kakuetta, 2 kms plus loin. Il serait dommage de ne pas satisfaire à votre curiosité en vous privant de la visite des gorges d'Ehujarré situé dans les hauteurs environnantes.
Clin d'oeil aux 17 et 83, le patxaran ou patcharan dans un fond de verre avec un glaçon, ça peut-être divin ( vient du basque "basarana et aran" : prune sauvage et prune) pas mal pour un breton, hein !.
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La province du Labourd est bien moins bascophone, sa capitale BAYONNE.
Si vous passez par Bardos près de Bidache, arrêtez-vous chez Josette, erreur "chez Odile", une des meilleures tables de la région et, très certainement le meilleur rapport qualité/prix. Si vous souhaitez vous poser quelques jours tout à côté, cherchez plus précisément un lieu dit : "Sartuque de bas", une demeure hors du temps disposant d' un extraordinaire point de vue, en demi-lune, sur la chaîne pyrénéenne.
Le nom de Bardos viendrait d'une légende basque qui explique que Jésus et Saint Pierre sillonnaient la province labourdine. Durant une halte, saint Pierre demande à Jésus : " Qu'allons nous faire de ce coin, seigneur ?". "Bah ! tiens, ni basque, ni gascon... nous allons en faire Bardos." Et, s'étant levés tous deux, ils baptisèrent ce village du nom de Bardos.
A quelques kilomètres de Bardos, vous découvrez CAME, la bourgade des Canneurs. Ces temps-ci, came a pris une nouvelle résonance et des sens nouveaux. Pourquoi donc, bon dieu mais c'est bien sûr : tu es ma came en faisant CD un monarque rien qu'en poussant la chansonnette, il fallait y penser et réussir ?.
Après le bas de gamme, mesdames et messieurs les parlementaires, désormais il va vous falloir faire dans le haut de gamme sinon vous risqueriez de vous faire traiter de con en chanson, comme l'avait chanter en son temps, Michel Sardou...